- vestigial
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• 1377, fig.; lat. vestigium, proprt « trace du pied »♦ Surtout au plur.1 ♦ (1491) Concret Ce qui demeure (d'une chose détruite, disparue). ⇒ reste . « un renard, un loup empaillé [...] vestiges des chasses de sa jeunesse » (Chardonne). « des pierres cyclopéennes, vestiges encore debout des enceintes de Salomon » (Loti). ⇒ débris, ruine. La place pareille à « une ville pétrifiée par quelque enchantement, vestige d'une civilisation disparue » (Martin du Gard).♢ Par ext. Ce qui reste (d'un groupe d'hommes, d'une société). « les vestiges de notre division qui n'étaient que vingt pour cent des hommes » (Aragon).2 ♦ (1377) Ce qui reste (d'une chose abstraite : idée, sentiment..., d'un caractère). Vestiges de grandeur, de magnificence. ⇒ 1. marque, reste, trace. — Adj. Didact. VESTIGIAL, IALE, IAUX .vestigial, ale, aux [vɛstiʒjal, o] adj.ÉTYM. 1921, in Rev. gén. des sc.; empr. à l'angl. vestigial (1877, Gray), en anat. « qui reste, qui subsiste » (d'un état antérieur).❖♦ Didact. Qui constitue un vestige, un reste (d'un état antérieur). — Spécialt (biol.). || Organe vestigial, qui a subi une régression phylogénétique. || Animal à ailes vestigiales. || Gènes vestigiaux. || « Chez l'homme, c'est une hormone vestigiale : un reste de notre passé évolutif, qui ne possède plus qu'un rôle accessoire » (la Recherche, 1er juil. 1999, p. 74).
Encyclopédie Universelle. 2012.